En 2022, à la suite d’une proposition de loi de Sylvain Waserman, président-directeur de l’ADEME, alors député, le dispositif général de protection des lanceurs d’alerte a été renforcé. Deux ans plus tard, ils sont beaucoup plus nombreux à oser signaler des délits ou préjudices, y compris environnementaux. Explications avec Cécile Barrois de Sarigny, adjointe à la Défenseure des droits, en charge de leur accompagnement.
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Comment signaler un délit, un crime ou une menace pour l’environnement ?
Afin de s’y retrouver dans les procédures à suivre pour lancer une alerte, le Défenseur des droits a publié le Guide du lanceur d’alerte. Celui-ci renseigne sur les droits et obligations des lanceurs d’alertes. On y trouve aussi la liste des 41 autorités compétentes vers lesquelles se tourner, en fonction de la thématique : l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD), l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN)…